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BRÈVES DE BORDJ-BOU-ARRERIDJ
Deux mosquées cambriolées
Des sans-scrupule ne se sont pas gênés pour piller d’abord, la nuit du vendredi la mosquée Omar-Ibn Abdelaziz sise en face de l’hôtel des finances au centreville en dérobant le matériel de sonorisation du lieu saint, ensuite la nuit du samedi la mosquée Abdelmoumène située dans un quartier populaire près du marché quotidien de “Lagraphe” en emportant, selon une source policière, deux caisses dont celle du Maïdha.
Bien que les deux butins réunis ne représentent qu’une valeur anodine d’après les informations recueillies, l’acte en lui-même représente plus qu’un délit, c’est une aberration ! Pour le moment, ce qui est qualifié de vol avec effraction dans les P-V de constatation donne lieu à une ouverture d’une enquête policière qui ne détermine pas encore si les auteurs des vols appartiennent à un même groupe puisque ces derniers n’ont pas encore été arrêtés. Dans l’attente de nouveaux éléments, l’enquête poursuit son cours.
Un cimetière abandonné !
Depuis quelque temps, la marée humaine qui peuple une ville en extension démesurée, surtout après la mise en application du fameux projet du logement participatif empêche le seul cimetière du chef-lieu de répondre à l’accueil humain, mort soit-il ou vivant ! L’espace qui longe la clôture du côté ouest s’ouvrant sur un semblant de “moussalla” se transforme avant chaque enterrement en un véritable parking de véhicules en sardines postés dans tous les sens bloquant ainsi le chemin aux autres cortèges qui attendent leur tour : image même du non-respect de la vie ou si l’on préfère de la mort. Et le calvaire continue dans l’espace réservé aux tombes, absence quasi totale d’allées ce qui rend la circulation des personnes pratiquement impossible si ce n’est ce mouvement chaotique, aléatoire souvent en zigzag, un exercice qui devient plutôt du patinage statique sur les bosses de boue qui “ornent” le lieu sacré. Selon une source autorisée, même si l’APC alimente le cimetière en matière d’apport essentiel relatif à la confection du plafond de la tombe (six quintaux de fer et une quantité de ciment), le besoin lui se verra plus important ce qui pousse généralement les familles des défunts à s’approvisionner en la matière des cimetières périphériques, lourde tâche pour des gens qui arrivent à peine à calmer leur chagrin. On se demande en fin de compte si l’avantage serait accordé à cette situation qui ne peut plus durer.
Saâdène Ammara