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02/03/05 B-B-Arreridj: Brèves de Bord -bou-Arréridj
02/03/05 B-B-Arreridj: Fête du printemps
01/03/05 B-B-Arreridj: Une grève diversement appréciée des enseignants
01/03/05 Canada: Les médecins étrangers sont aussi compétents que ceux formés au Canada 
28/02/05 B-B-Arreridj: Le wali ne mâche pas ses mots
28/02/05 B-B-Arreridj: Un vieil homme carbonisé dans un incendie
27/02/05 Canada: Élection parlementaire au Canada
Un Algérien candidat
27/02/05 B-B-Arreridj: Conflit à l’APC
-26/02/05 B-B-Arreridj: CABBA 0 - JSK 0
Un nul qui n’arrange personne
-26/02/05 BBA: CABBA 0 - JS KABYLIE 0
Le dauphin tient bon
-26/02/05 BBA: CABBA 0 - JSK 0
Les défenses intraitable
-26/02/05 BBA: Cabba 0 - jsk 0
Les attaques en veilleuse
-23/02/05 BBA: Deux mosquées cambriolées, Un cimetière abandonné !
-23/02/05 BBA: CABBA – JSK et OMR – CRB télévisés
-22/02/05 BBA: Guerre de communiqués à l’APC

17/03/05
CA BORDJ BOU-ARRERIDJ
Priorité à la récupération
En attendant que la fédération se fixe une fois pour toutes sur les dates des prochains rendez-vous footballistiques des matches retard, rendez-vous prolongé jusque-là au 24 du mois, ce qui est suffisant pour “effacer” tous les matches retard. Pour le moment, le Ahly profite d’un petit repos ce qui permet à Laggoune, Deffaf, Khesrani un peu surmenés et Kheddara, Yountcha (blessés) de récupérer.
Menguellati, à son tour, reprend progressivement par des footings en compagnie de ses camarades. “Si la trêve persiste jusqu’à la fin du mois, je serai peut-être prêt au rendez-vous de Annaba”, précise le défenseur du CABBA. Même si les joueurs persistent sur le fait de rester sur la même lancée — dix matches sans défaite dont sept victoires, soit un total de 24 points —, l’objectif de la 4e place n’est pas visiblement une obsession en soi pour l’entraîneur et le comité lesquels semblent éviter de miser sur le succès de l’équipe tant que le pire risquerait de se produire à tout moment : “Ne soyons pas exaspérément euphoriques”, rappelle le driver. De toute façon, l’objectif en soi est dépendant du parcours des autres teams.
S. Ammara

14/03/05
Bordj Bou Arréridj
Les habitants bloquent la route à Ouled Braham

Le tronçon routier reliant Ras El Oued à Ouled Braham a été coupé à la circulation. Une centaine de personnes, adultes, jeunes et moins jeunes, ont dressé des barricades pour exprimer leur ras-le-bol, nous dit-on.

12/03/05
CABBA 2 - MCO 0
Les Oranais, la tête ailleurs

Sans faire de bruit, le CABBA poursuit sa marche en avant et s’installe à l’issue de cette journée à la quatrième place au classement, et ce, après avoir disposé sur son antre du 20 Août des Oranais du MCO qui avaient la tête ailleurs.
Les gars du Ahly, sur une courbe ascendante, enregistrent leur dixième match sans défaite et le cinquième sans encaisser de but. Cela s’appelle la méthode Zekri. Ce dernier, qui s’est passé des services de son leader Khedara, se réjouit d’avoir dans ses rangs deux précieuses perles africaines, les Camerounais Nankop et Yontcha, auteurs des deux buts de la victoire. Pour en revenir à la rencontre, le keeper mouloudéen Ouamane porte l’entière responsabilité du premier but et n’est pas loin de tout reproche sur le second, d’où sa substitution à la demi-heure de jeu par Smahi.
Les locaux, qui traversent une période euphorique, prennent d’emblée les choses en main et cueillent à froid leurs vis-à-vis à la 4', et ce, grâce à Nankop qui reprend victorieusement un centre de Houari tout en profitant d’une sortie hasardeuse de Ouamane. Cette réalisation libéra les camarades de l’excellent Yontcha qui assomma les visiteurs à la 16' en concluant d’une jolie bicyclette un centre venu de la droite et prolongé de la tête par Boutine.
La suite sera un festival de maladresses et d’occasions ratées de part et d’autre. Malgré les changements opérés dans les deux camps, le score n’évolua pas jusqu’au coup de sifflet final du referee.
Fouad B.
 

12/03/05
Cabba 2- mco 0
Babya facilement

Arbitrage : Berber, Gharoui et Chernih. Buts : Nankop (4’), Yountcha (20’) (CABBA)
CABBA : Tobal, Benchadi, Tibermacine, Houari, Boutine, Derbal, Kolla (Laggoun), Belayadhi (Mir), Deffaf (Kesrani), Nankop, Yountcha. Entr. : Zekri
MCO : Ouamène (Samahi), Menad, Hamidi, Zidane (Bradja)-Quasti, Kechamli, Benaga, Zerrouki, Fausto, Benattia (Bermati), Bendina. Entr. : Medjadj
Une rencontre qui s’est résumée aux vingt premières minutes tant le CABBA s’est montré plus volontaire pour garder les trois points à la maison. En effet, on jouait à peine la 4e minute, que Houari botta un coup franc, et Nankop, au-dessus de tout le monde, n’éprouva aucune peine à loger le cuir au fond des filets. Le pressing des Bordjiens s’accentua avec cette réalisation d’autant plus que les Oranais, cueillis à froid, eurent du mal par la suite à s’organiser. Visiblement débordés, les Hamraoua concédèrent le 2e but suite à un coup de ciseaux de Yountcha qui ne laissa aucune chance au keeper oranais. La cause des poulains de Medjadj était déjà entendue. Bordj n’a fait que gérer tant la rage de vaincre était dans le camp des Bibans.
                                                                      A. F. O.

08/03/05
Bordj Bou Arréridj
Khellil, ce grand bidonville

Par le biais du programme présidentiel, l’Algérie ambitionne de réaliser un million de logements, entre temps et faute de prise en charge efficiente, des bidonvilles poussent comme des champignons.
A Khellil, des dizaines de familles continuent à subir les fâcheuses conséquences engendrées par la barbarie de la horde terroriste. Elles vivent cloîtrées dans des taudis, l’amiante est par-dessus le toit, une tanière est beaucoup plus clémente que ces habitations misérables ; les séquelles du terrorisme se passent de tout commentaire. Une question lancinante à première vue vient à l’esprit. Ces gens-là jouissent-ils du droit de citoyenneté ? Khellil, commune distante de 31 km au sud-ouest du chef-lieu de wilaya, connue pour son relief accidenté, située sur une colline est prise en sandwich par 18 villages. Elle abrite à elle seule plus de 28 000 âmes. Une grande partie de sa population émigrée étant en France, la devise constitue une source financière incontournable pour beaucoup de ménages. La vocation agricole ne s’est exprimée que timidement et le terrorisme qui a sévi des années durant avait contraint des familles entières des douars éloignés de Larbaâ, Bouchegouf, Louassaât, Ouled Hamza et Agar dans les hauteurs avoisinant la commune de Harbil dans la wilaya de Sétif à fuir leurs biens et à aller se réfugier à Khellil dans un ghetto implanté sur un terrain appartenant à la conservation des forêts. Séparées du reste du monde, renfermées sur elles-mêmes, sept à huit personnes entassées dans des abris de fortunes n’excédant pas les 16 m2 et exposées aux intempéries ; des enfants en bas âge sans habit, pieds nus, le constat n’est pas du tout reluisant, le spectacle est tellement saisissant qu’il vous donne la chair de poule et pour cause tout est ici illicite, il n’y aucune commodité ni électricité, ni eau, ni réseau d’assainissement, les odeurs nauséabondes, les fosses septiques et les eaux usées stagnées constituent un décor devenu familier pour ses misérables lassés par les pléthoriques doléances restées à ce jour lettre morte. A vrai dire, les commodités de la vie (gaz de ville, électricité, AEP) dont jouissent les autochtones ne profitent pas à ces intrus, placés en quarantaine, aidés en cela par l’insouciance des responsables locaux qui n’ont pas daigné trouver une solution à leur calvaire qui perdure depuis maintenant plus de 7 ans. « Notre cas ne figure même pas sur l’agenda des priorités de l’APC », s’accordent à dire les habitants de cette cité délabrée.

Djerbah Abdelkader
 

02/mars/2005

 BRÈVES DE BORDJ-BOU-ARRERIDJ
Débrayage de 52 % ou de 86 % ?

En dépit des deux communiqués ministériels des 28 et 29 février signés respectivement par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement et le conseiller chargé de la communication, dispatchés au niveau de tous les lycées de la wilaya, la journée de protestation du mardi 1er mars a été moyennement suivie par l’ensemble des PES, selon la direction de l’éducation qui avance un taux de débrayage de 52 %.
En l’absence d’un canal de communication crédible du côté du Cnapest, compte tenu de la décision de la justice qui exige le silence du premier responsable du syndicat en question de la wilaya, membre aussi du bureau national, la seule information recueillie auprès d’un membre du bureau de wilaya permet d’afficher un chiffre de 86 % pour l’ensemble de la wilaya et 95 % au niveau du chef-lieu. La contradiction continue à propos de trois établissements notamment, Bordj-Ghedir, El-Hammadia et Djaâfra qui sont considérés presque totalement non alignés à la protestation du côté de la DE et fonctionnels à 50 % à peine du côté du porte-parole du Cnapest. La cellule de communication de la wilaya, elle, avance un pourcentage de débrayage de 52,60 %, (28 lycées sur 86), soit 677 grévistes sur 1287 !
La Journée internationale de la Protection civile
A l’occasion du 1er mars, Journée internationale de la Protection civile, la wilaya des Bibans a programmé un menu varié des activités du secteur en collaboration notamment avec la direction de l’environnement dont l’apport ces derniers temps s’avère plus que bénéfique dans le développement local. Le programme des hommes en casques s’étend du 27 février au 3 mars avec des portes ouvertes au niveau des unités de Bordj, Ras-El-Oued, Mansoura et Bordj- Ghedir, reboisement au niveau de la double voie côté sud (Zemmoura et Aïn-Soltane), une série de conférences aux sièges des CFPA garçons et filles et enfin des compétitions sportives dans différentes disciplines.

Saâdène Ammara

2 mars 2005
Bordj Bou Arréridj
Fête du printemps

les familles bordjéennes et même des associations de jeunes s’activent depuis quelques jours à préparer la fête du printemps prévue le vendredi prochain.

Une grève diversement appréciée des enseignants
Par : EL MOUDJAHID   Le : mardi 01 mars 2005

Les cours dans les lycées de la wilaya de Bordj Bou Arréridj ont été encore une fois perturbés, hier, par une grève des enseignants dont le suivi a été diversement apprécié.
Si les membres du CNAPEST, non agréé, annoncent sur un ton triomphale l’adhésion de la quasi-majorité des enseignants avec un taux de 96%, à la direction de l’éducation on parle de 52%, soit la moitié des 1200 professeurs que compte la wilaya dans le secondaire.
Rappelons que le mouvement auquel a appelé le CNAPEST a été annulé par la justice.
Si l’on se base sur les chiffres de la direction de l’éducation, le taux de suivi rejoint celui de la dernière grève, récusé par beaucoup d'enseignants pour manque de clarté des revendications.
Quel partage peut-on trouver entre l’intérêt des enseignants et l’avenir des élèves ? C’est de là qu’arrivera la solution de tous les problèmes qui ne servent personne pour l’instant.

Les médecins étrangers sont aussi compétents que ceux formés au Canada 
Édition du mardi 1er mars 2005

Mots clés : Canada (Pays), Médecin, Immigration

Toronto -- Les médecins qui ont été formés à l'extérieur du Canada sont aussi compétents pour soigner les malaises cardiaques que ceux qui ont étudié ici, ce qui devrait rassurer les patients -- de même que les décideurs qui cherchent à atténuer la pénurie de médecins au pays.

L'étude menée par l'Institut de recherche en services de santé a révélé que les diplômés en médecine à l'étranger travaillaient tout aussi bien que leurs homologues diplômés au Canada, selon son auteur, le docteur Dennis Ko, un cardiologue de Toronto.

Les chercheurs ont examiné les dossiers de 127 000 patients victimes de crise cardiaque et hospitalisés en Ontario entre 1992 et 2000. Ils ont constaté que les taux de mortalité des patients après 30 jours et après un an étaient pratiquement identiques pour les médecins formés à l'étranger et les médecins formés ici.

De plus, le recours aux médicaments permettant d'assurer la survie était très similaire chez les personnes qui ont été formées au Canada et les personnes formées à l'étranger, a souligné le Dr Ko, en parlant notamment de l'administration de comprimés d'ASA (aspirine) et de médicaments destinés à abaisser le taux de cholestérol.

Joan Atlin, qui est à la tête de l'Association des médecins et chirurgiens internationaux de l'Ontario, s'est dite heureuse de voir des preuves sérieuses que les diplômés internationaux sélectionnés sont d'égale qualité aux médecins de formation canadienne.

 «Cela va certainement contribuer à déboulonner le mythe voulant que, en accueillant des médecins de formation internationale dans le système, nous abaissons les normes de qualité des soins, alors que ce n'est visiblement pas le cas.»

 L'organisation de Mme Atlin défend les médecins formés hors du Canada.

Le wali ne mâche pas ses mots
Par : F. D.   Le : lundi 28 février 2005

Le wali de Bordj Bou-Arréridj, M. Abderrahmane Kedid, n’a pas mâché ses mots au cours du dernier conseil exécutif de la wilaya. Si les secteurs du logement et des équipements publics, de l’action sociale et de la jeunesse et des sports sont à la traîne c’est parce que leurs directeurs ont été défaillants. Le wali a rappelé que la consommation des crédits n’est pas un critère pour juger le développement d’un secteur.
Soulignons que le DLEP a été suspendu et que le DAS et le DJS ont changé de wilaya, au cours du dernier mouvement. Ceux qui les ont remplacés ont du pain sur la planche.

Un vieil homme carbonisé dans un incendie
Par : F. D.   Le : lundi 28 février 2005

Un vieil homme âgé de 80 ans environ est mort, hier, carbonisé dans un incendie.
Cet incendie, qui s’est déclaré dans l’après-midi, dans un garage situé au centre-ville de Bordj Bou-Arréridj, a, en outre, détruit une partie de ce bien. Une fuite de gaz butane serait à l’origine de l’accident dans lequel a péri le vieux dont l’identité est inconnue.
L’enquête ouverte par les services de police le déterminera, comme elle permettra de savoir pourquoi il était dans le garage au moment des faits.

CABBA 0 - JSK 0
Personne ne méritait de gagner
26 février 2005

L’équipe de la Kabylie semblait plutôt s’être déplacée pour ne pas perdre.Il était parfaitement évident que la JS Kabylie était appelée à disputer un match extrêmement difficile à Bordj Bou Arréridj. Lorsqu’on affronte, chez elle, une équipe qui reste sur huit matches sans défaite, il faut s’attendre à passer des moments pénibles. Cependant, quand on se déplace affublé du titre de champion d’Algérie et de candidat à sa propre succession, il faut au minimum faire montre d’un esprit d’entreprise en vue de se donner des chances dans le combat. Force est d’admettre qu’en ce jeudi après-midi que la JSK n’a pas fait tellement honneur à sa renommée. Ne serait-ce que sur le plan offensif où elle fait montre d’un jeu qui se désagrégeait sur le moindre contre. Son entraîneur, Christian Coste qui admettait que «ce match nul est bon à prendre puisque acquis face à une équipe en forme» a dû se rendre compte qu’il restait beaucoup à faire dans cette équipe pour la rendre performante sur le plan offensif. Il regrettait à ce titre que la JSK ne dispose que d’un seul avant de pointe, Berguigua. «J’ai Daoud Bouabdellah, mais il était blessé et ne s’était entraîné que deux fois cette semaine avec nous. C’est pourquoi je l’ai fait entrer en fin de match. Et il y a aussi Endzenga mais c’est plutôt un attaquant qui évolue en retrait», admettait Coste en fin de match. C’est donc la défense de la JSK qui a eu à subir le poids de ce match, et fort heureusement pour elle, l’équipe de la Kabylie n’est pas tombée sur un CABBA très entreprenant. Disons que ce dernier a dominé mais sans plus. Ses offensives ont manqué de punch à l’image du rendement de Yontcha ou d’un Khadare que l’on a peu vu dans ce match. Il reste que des deux gardiens, c’est Gaouaoui qui a le plus bougé et travaillé notamment à la 45’+2’ sur un cafouillage et une tête de Nankop sur lesquels il fut tout heureux de capter le ballon et à la 62’ où il dut sortir au devant de Yontcha, qui venait de prendre le dessus sur Driouèche, pour parer au plus pressé. On signalera également du côté du CABBA l’action de la 60’ qui vit Habri intervenir in extremis pour enlever le ballon des pieds de Nankop qui s’apprêtait à tirer au but alors qu’il était aux 6 mètres. Pour ce qui est de la JSK, les attaques étaient vraiment trop sporadiques et mal orchestrées pour mettre à mal Kial, le gardien de but adverse.
On ne manquera, cependant pas, de noter que la JSK a eu l’occasion du match sur un centre de Raho dévié de la tête par Daoud pour Belkaid, esseulé sur le côté gauche.
Ce dernier était dans une position où le but ne pouvait être raté. Il a, malgré tout, trouvé le moyen de trop croiser son tir (74’). 0 à 0, plus grande chose à dire sur ce match qui n’a pas marqué les esprits. Baissons le rideau et passons à autre chose.

O. DJAMEL

Samedi 19 février 2005

Samedi 19 février 2005

Samedi 19 février 2005

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Samedi 19 février 2005

Jeudi 17 février 2005

Gala international de boxe à Montréal

Besmi Benyamine gagne son combat contre l’Américain Mike Cunningham

Samedi 19 février 2005

Par Youcef Bendada

C’est une victoire méritée que Besmi Benyamine a obtenue dimanche 13 février, veille de la Saint-Valentin, devant l’Américain Mike Cunningham dans un combat de quatre rounds devant une importante assistance où les ressortissants algériens étaient fort nombreux. Ce gala de boxe olympique qu’organisait le club montréalais, Boxe Montréal.com, entre dans le cadre de la préparation des championnats du monde qui se dérouleront en novembre prochain à Moscou après avoir été programmés initialement en Chine. Pour voir évoluer Besmi, les spectateurs ont dû patienter près de trois heures et suivre les douze rencontres de ce gala qui incluait trois combats féminins. Notre boxeur, qui n’est pas inconnu en Algérie puisqu’il a porté les couleurs nationales lors des derniers Jeux panarabes d’Alger et décroché la médaille d’argent dans la catégorie des supers légers, misait gros dans ce combat puisqu’il lui permettait de jauger ses capacités et sa forme actuelle pour pouvoir se situer par rapport au mondial de boxe olympique de Moscou. Son adversaire, bien connu aux Etats-Unis, était de la taille à lui poser des difficultés car Mike Cunningham est actuellement champion de l’Etat de New York en senior (professionnel) après avoir décroché deux fois le titre de champion des Etats-Unis en junior. Besmi Benyamine, qui est âgé de 23 ans, travaille sans relâche sous la supervision de son père Brahim, assisté d’un entraîneur québécois afin de poursuivre sa carrière en qualité d’amateur jusqu’au prochains jeux Olympiques, où il vise la consécration de son long parcours. Selon son père Brahim, notre champion ne dispose pas de gros moyens pour poursuivre sereinement sa carrière car le fait d’avoir opté pour les couleurs nationales le disqualifie pour les bourses octroyées aux boxeurs canadiens. C’est pour cela d’ailleurs que Besmi attend la confirmation par les autorités algériennes de l’octroi de cette bourse qui lui permettra de poursuivre le long chemin qui le mènera vers le titre olympique.    

Y. B.

Jeudi 17 février 2005

 Ambassade du Canada
Création d’un réseau de diplômés

L’ambassade du Canada à Alger a créé dernièrement une base de données de diplômés algériens d’universités canadiennes. L’ambassade entreprend de chercher ces diplômés universitaires dans tout le pays.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction, il est souligné qu’une fois cette base mise en service, un nouveau site web propre à l’ambassade permettra aux diplômés algériens d’universités canadiennes de dialoguer ensemble et d’établir des contacts avec leurs pairs qui ont vécu les mêmes expériences. L’ambassadeur du Canada en Algérie, Robert W. Peck, estime que, depuis l’indépendance de l’Algérie, le Canada a accueilli des étudiants de tous horizons qui sont revenus pour apporter une contribution importante à leur pays. « Nous sommes fiers que parmi ces diplômés figurent un ancien Premier ministre, des ministres, de hauts fonctionnaires, des universitaires, des gens d’affaires et d’autres décideurs de premier plan. Ce réseau facilitera les échanges et permettra d’établir de nouveaux partenaires apportant un appui aux divers intérêts du Canada en Algérie », déclare-t-il. L’ambassadeur a également exprimé son espoir de voir ce nouveau réseau servir à informer des diplômés et autres amis du Canada sur les activités et les événements canadiens qui se déroulent en Algérie.

 LOGEMENTS PARTICIPATIFS A BORDJ-BOU-ARRERIDJ
Un retard de 18 mois et le calvaire continue
 

Les 18 mois de retard accusés dans le fameux projet des 4500 logements participatifs n’ont pas laissé indifférents les prétendants bénéficiaires, lesquels pris en sandwich entre la bureaucratie des banques et l’indifférence des 48 entrepreneurs du colosse aux pieds d’argile”, n’ont d’autre choix que d’être livrés à eux-mêmes dans une attente atone ; d’ailleurs, certains se plaignent d’avoir déboursé d’énormes sommes étant locataires trois années durant.
Les entrepreneurs pointent du doigt les institutions bancaires lesquelles leur auraient souvent refusé le droit aux prêts. Tel que stipulé, l’accord conclu entre eux, ainsi le puzzle du partenariat avec la wilaya se verra décoller en particulier après le départ du premier garant du projet. Héritant d’une situation conflictuelle avec l’attribution d’à-peine 20% du quota, soit 700 logements au total, la wilaya gère tant bien que mal la nouvelle situation. A ce propos, une source autorisée souligne tout de même que 2800 appartements seraient réceptionnés prochainement à l’issue des efforts de coordination entre la wilaya et les institutions bancaires, une tentative, en partie vouée à l’échec en raison de la nonchalance des banques dans les études des dossiers. Un constat qu’un responsable d’une banque explique par le pouvoir centralisé en matière de décisions. Quoi qu’il en soit les “bonnes queues” s’avèrent le maillon faible de la chaîne administrative. Du côté de la CNL, tout va bien, selon le directeur régional — Sétif — puisque d’après lui 3900 dossiers auraient déjà été étudiés et 90% de la subvention totale auraient été versés aux “constructeurs”, ce qui ferait de Bordj un “modèle” à suivre dans l’expérience du logement participatif ayant coûté à l’Etat une enveloppe d’un milliard 200 millions de dinars. D’après une source des services de suivi du projet, les travaux de réalisation auraient avancé de 60% ; en revanche, notre interlocuteur reconnaît l’échec architectural d’un modeste 60 m2 d’un coût avoisinant les 100 millions de centimes et attire l’attention sur une nouvelle stratégie de conception qui intégrerait des compétences qualifiées sur concours architecturaux en limitant le coût à 14.500 DA/m2 pour un espace plus aéré de 70 m2 en précisant que le client est toutefois contraint de prendre en charge,seul, les démarches à l’égard de la banque, ce qui replace toujours notre malheureux client à la cas départ.

Après la vague de froid : une cellule de crise est réunie
mardi 1er février 2005

La vague de froid sans précédent qui a frappé notre pays continue d’avoir des répercussions négatives même si on en est plus au blocage constaté en fin de semaine passée.

C’est ainsi qu’une longue coupure d’électricité a touché les communes de Djaâfra et El Main situées au nord de la wilaya de Bordj Bou Arréridj. L’équipe de Sonelgaz qui a été dépêchée sur les lieux a pu rétablir le courant pour El Main. Djaâfra devra suivre selon les précisions que nous avons reçues.

A Zemmoura, c’est un problème d’eau potable qui se pose. Cette perturbation de l’approvisionnement est due au gel de l’eau à l’intérieur des canalisations. Cette situation préoccupe les membres de la cellule de crise installée au niveau de la wilaya qui a décidé de renforcer l’approvisionnement en gaz butane des zones enclavées et notamment les communes de Djaâfra, Taglaït El Main, Colla, Tefreg et El Eulch.

Pour les denrées alimentaires des dispositions ont été prises pour acheminer les quantités nécessaires à la population qui souffre de l’isolement et de la rigueur du climat. A ce titre, nous apprenons que le dispositif intempéries a été maintenu d’autant plus que les routes ouvertes restent difficiles d’accès à cause du verglas. Ce qui a nécessité la poursuite de l’opération salage des chemins. Les légères chutes de neige enregistrées la veille entretiennent la menace d’ailleurs. Ce qui a amené les responsables locaux à redoubler d’attention. Le froid ne pardonne pas.

F. D.